Mes récents « Tilt » sur les fâcheries et bouderies politiciennes, entretenues depuis plusieurs années entre le Piton et la capitale régionale m’ont valu quelques réflexions. 

Plusieurs lecteurs ne comprennent pas, tout comme moi, que l’on fasse ainsi « bande à part » dans l’Occitanie, en se flattant d’être le seul département de « droite » de la Région. Pour eux, ce clivage est d’un autre monde, surtout à l’approche des élections européennes. Et, ils ont raison…

Aujourd’hui, ils m’incitent donc à leur rappeler, que cette posture théâtrale a pour unique objectif, chez nos élus du « 12 »… une réélection. A écouter quelques-uns de nos élus pérorer, d’être le seul département de « droite », à côté de douze départements de « gauche » m’amuse, surtout dans un département, où les électeurs rechignent « à faire de la politique », laissant à d’autres le soin de la faire à leur place, et souvent à leur détriment. C’est regrettable, mais cela ne date pas d’hier matin. Si vous ne me croyez pas, essayez donc de vous lancer dans une discussion politique lors d’un repas ? 

La tradition est donc sauve, et continue de profiter à quelques-uns. Leurs grimaces et sourires crispés, entre le département et la région, peuvent nous laisser penser qu’ils ressemblent à la « patche » des marchands de bestiaux, bien plus qu’à une administration géographique. Et cela ne date pas d’hier, et n’a heureusement rien à voir avec le « gauche » ni avec la « droite »

Souvenons-nous de l’époque, pas si lointaine, où le président du Conseil général : Jean Puech de « droite », et le président de la région Midi-Pyrénées : Marc Censi, également de « droite » avaient déterré la hache de « guéguerre », qui s’était achevée par une « bataille de fils », aux élections législatives. Souvenons-nous aussi du président Martin Malvy, ex-ministre de « gauche », qui avait choisi André Valadier, un ex-lieutenant de son prédécesseur pour en faire le « Monsieur Agriculture » de Midi-Pyrénées…

A croire, que le mariage de Midi-Pyrénées avec le Languedoc-Roussillon, qui nous a donné l’Occitanie, ne convienne pas à nos élus aveyronnais pour uniquement des raisons religieuses et historiques ?… Un bond en arrière qui remonterait aux Cathares et à Louis IX, alias le roi Saint Louis, où plus récemment en 1907, avec la Révolution vigneronne du « Midi Rouge » contre Georges Clemenceau ne peut pas influencer aujourd’hui nos élus aveyronnais à jouer cette carte ? Non, vous plaisantez sûrement, surtout quand on sait que l’un d’entre eux, vice-président de Midi-Pyrénées sous le socialiste Martin Malvy, rêva quelques temps de lui succéder, à la présidence de l’Occitanie ?

Abandonnons vite les élections régionales, pour penser aux européennes en précisant, que pour la période 2021-2027, ce sont 1,4 milliard d’euros de fonds européens qui ont été attribués à l’Occitanie, dont le budget est de 3,5 Milliards, et que l’agriculture aveyronnaise est à l’heure des Jeux Olympiques la champion française de la PAC (Politique Agricole Commune). Enfin, l’Occitanie a

git quotidiennement en déployant ces fonds sur tout le territoire pour soutenir et accompagner des projets.

Ne pensez-vous pas qu’il serait idiot de ne pas rester sous le parapluie ?